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MICHEL ROCARD

1991 - 1993


RETOUR RATE


LA CHUTE 

Eternel opposant de François Mitterrand depuis 1977, Michel Rocard n’en demeure pas moins un pilier du PS dans les années 80. Malgré l’antagonisme entre le jeune loup et le vieux Président, le chef de l’Etat n’a pas d’autre choix que de le nommer Premier ministre en 1988.

Le 15 mai 1991, il est finalement débarqué par François Mitterrand après trois ans de cohabitation houleuse.


LE REFUGE 

Michel Rocard se replie sur sa terre électorale : Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), dont

il est député-maire. Mais lors du scrutin législatif de 1993, au cours duquel les socialistes sont lourdement défaits, Michel Rocard est battu dans sa circonscription.


L'ETINCELLE 

Malgré son échec personnel aux législatives de mars 1993, le traumatisme est tel pour le PS

que le parti met en place une direction nationale provisoire. Membre de cette équipe, Michel Rocard propose un plan d’urgence et s’impose, dans les médias, en patron du camp socialiste. En octobre 1993, le congrès du Bourget confirme ce statut : l’ancien Premier ministre est investi premier secrétaire.


LE RETOUR 

Fin 1993, le rocardisme est à son comble alors que François Mitterrand, depuis l’Elysée,

doit composer avec la droite au pouvoir. Michel Rocard prépare déjà sa candidature

à la présidentielle de 1995. Mais, pour ce faire, il doit franchir l’étape des élections européennes de juin 1994. Il choisit d’être tête de liste du PS. Bernard Tapie, sans doute poussé par François Mitterrand, se lance aussi avec une liste radicale de gauche. La concurrence est rude

et la droite, en apparence unie, en profite. Les résultats sont sévères : la liste socialiste n’obtient que 14,5%, loin derrière les 25,58% du RPR-UDF. Michel Rocard quitte la tête du PS

et ne reviendra jamais à un tel niveau de responsabilités.


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