DOMINIQUE STRAUSS-KAHN

2000 - 2006

RETOUR REUSSI

LA CHUTE 

Dominique Strauss-Kahn est mis en cause dans plusieurs affaires. Pour se défendre sans affaiblir le gouvernement Jospin, il démissionne de son poste de ministre de l’Economie et des Finances le 2 novembre 1999.

LE REFUGE 

Elu député du Val-d’Oise, il s’éloigne de la sphère médiatique. Si Lionel Jospin avait remporté l’élection présidentielle de 2002, il aurait toutefois été sur les rangs pour Matignon. Pendant cette période, il pilote un courant au sein du PS, mais se met en retrait de la plupart des débats politiques. Il s'investit seulement en 2005 pour défendre le “oui” au référendum européen.

L'ETINCELLE 

L’annonce d’une primaire pour désigner le candidat à la présidentielle de 2007 est une opportunité pour les Strauss-Kahniens. DSK se lance et termine 2e, derrière Ségolène Royal, avec un score honorable de 20,69%.

LE RETOUR 

Pour DSK, la primaire ratée de 2006 est en fait un tremplin en vue de la présidentielle de 2012. Pour le neutraliser, Nicolas Sarkozy appuie sa candidature à la tête du FMI. Loin de Paris, DSK bénéficie toutefois d’un regain de popularité. En temps de crise économique, le patron du FMI se mue en sauveur potentiel de la France. Mais l’affaire du Sofitel met fin au rêve en 2011. Face au traumatisme provoqué, il est certain que DSK ne pourra jamais revenir à un tel niveau de responsabilité politique.

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