JEAN -PIERRE CHEVENEMENT
2002 - 2005
RETOUR RATE
LA CHUTE
Jean-Pierre Chèvenement reste comme celui qui a dit “non”. Après sa démission
du gouvernement Jospin en 2000, il ne croit plus en la gauche plurielle et décide
de se présenter à la présidentielle de 2002. Longtemps vu comme le “troisème homme” (derrière Chirac et Jospin, mais devant Le Pen), il est sévèrement battu lors du scrutin
et perd, dans la foulée, son siège de député.
LE REFUGE
Pour mieux rebondir, il fonde le Pôle républicain en 2003, qui devient le Mouvement républicain et citoyen (MRC). Mais sans mandat législatif, il est peu audible. Ses livres,
Le courage de décider et Défis républicains, se vendent toutefois bien.
L'ETINCELLE
Le débat sur le référendum européen marque son retour sur le devant de la scène.
Il mène le camp du “non”, qui l’emporte. Il n’a alors jamais été aussi haut dans les sondages.
LE RETOUR
Fort de sa nouvelle popularité, il croit pouvoir devenir le champion de la gauche de la campagne présidentielle de 2007. L’organisation de primaires fermées au PS et la montée
en puissance de Ségolène Royal douchent ses espoirs. Fair-play, il soutient la candidate socialiste avec le souhait d’obtenir un poste ministériel. La victoire de Nicolas Sarkozy
met fin à cette hypothèse.
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